"Moe,
Larry et Curly sont trois orphelins inséparables qui sont aussi très
maladroits. Ils causent sans arrêt des accidents et personne ne veut
les adopter. Lorsqu'ils apprennent que leur orphelinat devra bientôt
fermer, ils décident d'amasser les 830 000 $ nécessaires
pour sauver l'établissement. Ils rencontrent ainsi une femme qui
souhaite faire assassiner son mari afin de profiter de son héritage
et se sauver avec son amant; mais il y a confusion et c'est l'amant
que les trois amis croient devoir assassiner. Moe, Larry et Curly
sont toujours aussi malhabiles et la tâche s'avère plus ardue que
prévu."

Date de sortie: Avril 2012
Réalisateur: Bobby Farelly et Peter Farelly
Origine: États-Unis
Studio: Twentieth Century Fox
Classification: Général
Je
dois avouer que j’ai une grande passion pour les œuvres
cinématographiques à caractère humoristique. C’est pourquoi le
film Les Trois Stooges a attiré mon attention lors d’une
soirée au cinéma. Mais ne vous inquiétez pas! J’ai pris le temps
de visionner la bande-annonce au préalable, ce qui m’a fait
m’exclamer : « Oh mince! Qu’est-ce que c’est
médiocre! Devrais-je vraiment gaspiller quelques dollars pour voir
un tel film? ». Eh bien, il semble que j’aie des tendances
masochistes… J’ai décidé d’aller le voir quand même, mais
seul. Histoire de ne pas trop avoir honte (en effet, une catastrophe
cinématographique s’annonçait).
La
séance n’a pas changé mon opinion du film : il s’agit bel
et bien d’un désastre. Certes, la franchise des Trois Stooges a eu
un franc succès cinématographique et télévisuel au début et au
milieu du XXe siècle. Cependant, était-ce
nécessaire de tenter d’adapter ce concept aujourd’hui à un
humour moderne? J’en doute fort! Les coups de marteau sur la tête,
les doigts dans les yeux et le homard dans les culottes semblent
insuffisants pour faire éclater de rire. Et que dire de la
distribution? Les réalisateurs ont fait des efforts pour y intégrer
des actrices pulpeuses pour le plaisir de certains cinéphiles.
Toutefois, la médiocrité du scénario demeure telle que même les
éclats dans les yeux ne suffisent pas à faire oublier aux
spectateurs l’argent qu’ils viennent de perdre dans l’expérience.
Mais
bon, peut-être suis-je trop sévère envers ce film? Je l’avoue :
j’ai culpabilisé en réfléchissant à la présente. Toutefois,
une tournée des sites de critiques m’a conforté dans mon opinion.
En effet, même la génération des septuagénaires (et au-delà!)
affirment haut et fort que ce film n’est qu’un simple pétard
mouillé : une vraie farce pour le cinéma américain.
Bref,
cette mésaventure m’a appris une chose importante : les
remakes ne sont pas nécessairement l’idée la plus géniale
(OH QUE NON!).
BANDE ANNONCE DU FILM