mardi 9 octobre 2012

Critique « LES TROIS STOOGES » : Trois fois mauvais!


"Moe, Larry et Curly sont trois orphelins inséparables qui sont aussi très maladroits. Ils causent sans arrêt des accidents et personne ne veut les adopter. Lorsqu'ils apprennent que leur orphelinat devra bientôt fermer, ils décident d'amasser les 830 000 $ nécessaires pour sauver l'établissement. Ils rencontrent ainsi une femme qui souhaite faire assassiner son mari afin de profiter de son héritage et se sauver avec son amant; mais il y a confusion et c'est l'amant que les trois amis croient devoir assassiner. Moe, Larry et Curly sont toujours aussi malhabiles et la tâche s'avère plus ardue que prévu."


Type: Comédie
Date de sortie: Avril 2012
Réalisateur: Bobby Farelly et Peter Farelly
Origine: États-Unis
Studio: Twentieth Century Fox
Classification: Général

Je dois avouer que j’ai une grande passion pour les œuvres cinématographiques à caractère humoristique. C’est pourquoi le film Les Trois Stooges a attiré mon attention lors d’une soirée au cinéma. Mais ne vous inquiétez pas! J’ai pris le temps de visionner la bande-annonce au préalable, ce qui m’a fait m’exclamer : « Oh mince! Qu’est-ce que c’est médiocre! Devrais-je vraiment gaspiller quelques dollars pour voir un tel film? ». Eh bien, il semble que j’aie des tendances masochistes… J’ai décidé d’aller le voir quand même, mais seul. Histoire de ne pas trop avoir honte (en effet, une catastrophe cinématographique s’annonçait).

La séance n’a pas changé mon opinion du film : il s’agit bel et bien d’un désastre. Certes, la franchise des Trois Stooges a eu un franc succès cinématographique et télévisuel au début et au milieu du XXe siècle. Cependant, était-ce nécessaire de tenter d’adapter ce concept aujourd’hui à un humour moderne? J’en doute fort! Les coups de marteau sur la tête, les doigts dans les yeux et le homard dans les culottes semblent insuffisants pour faire éclater de rire. Et que dire de la distribution? Les réalisateurs ont fait des efforts pour y intégrer des actrices pulpeuses pour le plaisir de certains cinéphiles. Toutefois, la médiocrité du scénario demeure telle que même les éclats dans les yeux ne suffisent pas à faire oublier aux spectateurs l’argent qu’ils viennent de perdre dans l’expérience.

Mais bon, peut-être suis-je trop sévère envers ce film? Je l’avoue : j’ai culpabilisé en réfléchissant à la présente. Toutefois, une tournée des sites de critiques m’a conforté dans mon opinion. En effet, même la génération des septuagénaires (et au-delà!) affirment haut et fort que ce film n’est qu’un simple pétard mouillé : une vraie farce pour le cinéma américain.

Bref, cette mésaventure m’a appris une chose importante : les remakes ne sont pas nécessairement l’idée la plus géniale (OH QUE NON!).


BANDE ANNONCE DU FILM